
L’absorbeur d’humidité : un outil de confort souvent trop léger
L’utilisation d’un absorbeur d’humidité dans la maison
Chaque logement est plus ou moins confronté à l’humidité. L’absorbeur d’humidité peut être une solution palliative temporaire pour traiter l’humidité « naturelle » d’un logement, mais il n’est pas adapté à toutes les situations.
L’absorbeur d’humidité : simple et pas cher
L’absorbeur d’humidité est un appareil peu coûteux (de 10 à 30 euros) qui se trouve facilement dans le commerce.
Constitué d’un bac et d’une partie jetable, il est simple d’utilisation : il suffit de le placer dans une pièce et de le laisser absorber l’humidité. Après quelques semaines, la partie jetable doit être changée et le bac vidé de l’eau qu’il contient.
Comment fonctionne un absorbeur d’humidité
La partie jetable de l’absorbeur contient des sels minéraux (souvent du chlorure de calcium). A leur contact, la vapeur d’eau contenue dans l’air va se condenser et être « capturée » sous forme d’eau liquide dans le bac. Le taux d’humidité va alors naturellement diminuer.
Les sels minéraux peuvent être trouvés sous la forme de cristaux de sel, de pastilles ou de gel. Le chlorure de calcium étant très irritant, il faut manipuler les substances avec précaution.
Une utilité limitée
Toute activité produit de l’humidité à plus ou moins grande échelle : la respiration, la transpiration, la douche, la cuisine ou encore les appareils électroménagers comme le lave-linge ou le lave-vaisselle.
Ces activités vont produire de la vapeur d’eau « naturelle », qui peut être traitée par l’aération régulière des pièces. Cependant, dans les salles d’eau et les pièces où sèche le linge, la production de vapeur d’eau est plus élevée et il peut être utile d’y installer un absorbeur d’humidité.
Ces appareils peuvent également être utilisés dans les logements secondaires, qui ne sont pas chauffés de manière régulière.
Dans quels cas un absorbeur d’humidité n’est-il pas suffisant ?
Les absorbeurs d’humidité deviennent vite insuffisants face à l’humidité, même naturelle. Outils de confort léger, ils ne règlent jamais la source du problème.
Il faut se tourner vers des solutions plus adaptées lorsque :
- L’absorbeur n’est pas assez efficace pour l’humidité « naturelle » ;
- L’humidité extérieure est très forte : par exemple, l’air de certaines zones est naturellement humide, comme en Camargue ;
- L’humidité provient de fuites d’eau : les fuites peuvent être visibles (dégât des eaux) ou non visibles (étanchéité de tuyaux dans les murs) ;
- L’humidité remonte des murs par capillarité.
Les appareils adaptés aux forts taux d’humidité
Le déshumidificateur, sorte d’absorbeur d’humidité « actif », peut absorber une plus grande quantité d’humidité, mais reste une solution légère.
Pour l’humidité extrême, il est nécessaire de faire appel à un professionnel, qui pourra mettre en place deux solutions :
- L’assèchement des murs : cette technique permet de combattre la remontée capillaire de l’humidité dans les murs, le résultat est garanti 10 ans ;
- La ventilation positive hygroréglable : ce type d’appareil sophistiqué permet de capter l’air extérieur, de le nettoyer et le déshumidifier avant de l’envoyer dans l’habitat. L’air sain va alors chasser l’air vicié à l’extérieur. L’air de la maison est alors à un taux d’humidité idéal, mais est également sain, la prolifération des micro-organismes étant limitée.
